Mongolie 2012   yourthe   L'appel des steppes
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J 57 Samedi 4 Août : MORON.....environs de CHUTAR INDUR

Nous avons passé une bonne nuit dans un hôtel au confort européen, mais le petit déjeuner est surprenant. On nous amène du thé et du café, avec pour chacun une tranche de pain et du beurre. Nous demandons de la confiture, mais la serveuse ne comprend pas. À une table voisine, des touristes prennent un petit déjeuner complet, avec crudités, fruits, omelette, toasts, beurre, confiture....nous discutons avec eux, et leur guide intervient pour nous, expliquant à la serveuse que nous souhaitons la même chose. On nous amène à chacun une omelette, avec un bout de pain, et pas le reste....les occupants de la table voisine s'en amusent, et nous donnent finalement leur pain et leur confiture.....Quand arrive la note, surprise! nous en avons pour 5000 T par couple, soit l'équivalent de 3,5 euros pour deux!
Nous quittons MORON en direction d'OULAN BATOR, sachant qu'il nous faudra trois jours pour y arriver.
La piste est mauvaise, le temps est gris, il pleut légèrement pendant presque toute la journée. Nous apprécions néanmoins le paysage et profitant d'une éclaircie, nous parvenons à faire un agréable pique nique.
La route traverse de vertes vallées de montagnes, jetons un coup d'oeil au charmant monastère bouddhiste, aujourd'hui fermé, puis reprenons la piste. En fin d'après midi, nous nous arrêtons à peu près 30km avant CHUTAR INDUR. Nous trouvons une place pour faire un bivouac non loin d'une yourte, dans une petite clairière, à l'orée d'un bois de pins. Nous consultons le propriétaire de la yourte, il nous autorise à nous installer près de chez lui.
À peine le bivouac monté, il se met à bien pleuvoir, heureusement, nous sommes à l'abri dans nos tentes bases. À l'heure du dîner, notre "voisin" vient nous voir, et nous félicite pour notre équipement.

     

     

     

     


J 58 Dimanche 5 Août : CHUTAR INDUR......BULGAN

181 193 km au compteur
Le ciel est encore couvert aujourd'hui. Nous avons la visite du jeune cavalier qui habite les lieux, et Alain lui offre un pot de miel pour le remercier de nous avoir autorisés à faire un bivouac à proximité de sa yourte.
Nous partons vers 9h30, il fait 16°. La piste est toujours très mauvaise, il faut jongler avec les trous, dont nous ne pouvons mesurer la profondeur, car ils sont remplis d'eau. C'est plein de bosses, très boueux, et nous apprécions d'avoir des voitures bien équipées.
À midi, alors que nous faisons un pique nique, un mongol à moto s'arrête près de nous. Il a l'air un peu misérable,  René lui offre trois chemises et un pantalon, un gros biscuit, ... nous avons fait un heureux!
Vers 15h, nous arrivons à BULGAN. Il pleut toujours, nous décidons de chercher un hôtel pour la nuit. Nous en trouvons un à peu près correct, et y bénéficions d'une suite, et oui, trois pièces rien que pour nous!!!, dont un salon, et une pièce avec une table, des chaises, et le nécessaire pour préparer un thé. Il n'y a pas de vrai restaurant dans la ville, nous invitons Alain et Micky, logés à l'identique,  à venir passer la soirée chez nous autour d'un apéro qui sera dînatoire, ...l'occasion d'ouvrir une boite de foie gras... Agréable soirée, bien conviviale.

     

     

     

     

     


J 59 Lundi 6 Août : BULGAN......OULAN BATOR

181 371 km au compteur.
Nous démarrons ce matin à 8h30, après un petit déjeuner pris dans la chambre, car nous bénéficions d'une bouilloire pour nous préparer le thé, et d'une grande table pour y prendre des repas. Il fait 18°, le temps est couvert. Nous nous arrêtons à la poste pour téléphoner à Sibylle à l'Oasis d'OULAN BATOR afin d'y réserver une chambre et un parking.
Nous faisons 360 km, dont 240 km de piste très boueuse, sous la pluie continue. Nous ne croisons presque personne sur la piste. Elle est difficilement praticable, heureusement que nous avons de bonnes voitures et de bons pneus, car nous dérapons plusieurs fois, comme sur le verglas, faisant des têtes à queues. A midi, nous sommes obligés de manger dans la voiture à cause du mauvais temps. L'après midi, un camionneur enlisé nous demande de l'aide. Il a une corde, quand nous le tirons elle casse. Il est navré.
 Inutile de dire que nous apprécions le goudron à la fin de la piste!
À notre arrivée dans la capitale, la circulation est très dense, on roule au pas, pare choc contre pare choc. Les rues sont inondées, on ne voit plus les innombrables trous dans la chaussée car ils sont pleins d'eau, les gens changent sans arrêt de file, roulent sur les trottoirs, complètement défoncés, pour doubler, même les bus le font. C'est la pagaille complète. Plus d'un se fait accrocher. Il faut faire très attention. René utilisé le GPS pour prendre des petites routes et passer par derrière.
Nous arrivons à l'Oasis à l'heure du dîner, véritable oasis de quiétude. Sibylle nous attend, et nous apprécions la tranquillité et l'ambiance familiale qui y règne. Nous allons y passer quatre jours.

     

     


J 60/ 61 / 62 : du Mardi 7 Aout au Jeudi 9 Aout : OULAN BATOR

Nous ne touchons pas à la voiture, sauf pour aller faire un entretien et la faire laver. Le soleil est revenu, on peut profiter de la terrasse, il fait chaud.
Pendant ces journées, nous allons nous détendre, on nous lave notre linge, René se fait couper les cheveux chez Sibylle, et nous apprécions ses petits plats.....ainsi que ses tartes au fromage blanc! Inutile de dire que nous en consommons plusieurs parts......
C'est bon aussi, grâce à la wifi, de pouvoir lire ses mails, découvrir les photos récentes de la famille, utiliser skype pour téléphoner aux petits enfants,  ravis de parler à leur Mamie. Charlotte est toute contente de raconter qu'elle a appris à nager en 4 leçons, Juliette a appris à faire du vélo sans roulettes......c'est du bonheur.
Nous profitons également de ces journées pour faire un tour dans les magasins, ceux des touristes, mais aussi ceux des mongols dans le quartier du marché noir, ainsi qu'un tour au marché des pièces détachées pour voitures, véritable ville dans la ville, caverne d'ail Baba.
Et puis, Sibylle nous invite dans son coquet appartement, nous montre ses robes en cachemire.... Et nous indique où en acheter à bon prix, alors, nous allons faire un tour dans le magasin qu'elle nous a recommandé et Micky se laisse tenter.
Nous allons visiter le musée national d'histoire mongole qui retrace bien l'histoire du pays de la préhistoire à nos jours. Nous admirons surtout les costumes des différentes provinces, colorés et élégants.
Nous visitons également  en plein cœur de la ville le monastère Choijin Lama Khiid. Construit en 1904, il fut la résidence du lama et frère du Bogd Khan. Il a échappé à la destruction en 1938 car il a servi de musée sur le féodalisme. Heureusement, car c'est un joyau d'architecture.
Et puis, chaque soir, c'est avec plaisir que nous discutons avec d'autres hôtes de la maison de Sibylle, des allemands, un américain, des suisses.....échanges de bons plans.....

     

     

     


J 63 : Vendredi 10 Août : OULAN BATOR......environs de ALTANBULAG

181 724 km au compteur
Nous quittons Sibylle à 10h, il pleut, il fait 12°.
Nous visitons sous la pluie le monastère Gandan Khiid , l'un des plus grands du pays, construit au 19° siècle. Un des temples abrite un bouddha en cuivre recouvert d'or qui mesure 26 m de hauteur.
Dans un autre temple se déroule une cérémonie à laquelle nous assistons quelques instants.
En fin de matinée, nous quittons la capitale, pour prendre la route vers le nord, celle qui nous mènera à la frontière russe. Le temps se lève, nous apprécions une dernière fois les paysages de ce pays que nous avons tant admirés.
Peu avant la frontière, nous faisons un dernier bivouac mongol dans des dunettes. C'est l'occasion de faire un petit bilan, et de se rappeler tous les bons moments, et toutes les belles régions que nous avons parcourues

     

     

     

     

     


J 64 : Samedi 11 Aout: ALTANBULAG( Mongolie)........GUSINOOZERSK ( Russie)

182 063 km au compteur
Nous démarrons à 9h45, la frontière est toute proche. Arrivés à 10 h au poste de frontière, nous mettons trois heures pour le traverser et arrivons à 13 h à ULAN UDE.
Le passage de la frontière se fait rapidement coté mongole. Nous avons un statut de privilégiés, car on nous fait signe de passer devant les autres, car nous sommes touristes. Ça coince côté russe, ils mettent beaucoup de temps pour faire passer les voitures, et nous devons attendre notre tour. Mais les douaniers sont très sympas, l'ambiance est plutôt bon enfant, et la fouille de nos voitures est faite pour le principe, par des douanières qui, sous l'oeil sérieux de leur chef, nous posent avec le sourire les questions d'usage, nous demandant si nous dissimulons de la drogue, des pistolets.....
Arrivés en Russie, nous faisons un agréable pique nique dans les bois, nous retrouvons les maisons en bois, traversons des massifs, longeons un lac.
Les paysages de pins et de mélèzes nous changent  des steppes de Mongolie....
La transition doit se faire avec douceur, nous décidons de faire un bivouac. Nous trouvons un coin très tranquille dans une clairière d'une forêt de sapins. À nos pieds, l'herbe est jonchée de fleurs de toutes les couleurs, on se croirait dans un jardin. Devant nous, à travers les pins, les sommets des montagnes. Il fait beau, bon, nous sommes bien.

     

     

     




J 65 : Dimanche 12 Août: GUSINOOZERSK ......lac Baïkal : BABUSHIN

182 251 km au compteur.
Nous flânons, admirant le paysage en prenant le petit déjeuner au soleil. Nous démarrons à 9h45, il fait très beau, et 20°.
Au bout de quelques kilomètres, nous sommes surpris de trouver des marchands de fruits et légumes au bord de la route. Ça faisait longtemps....nous nous lâchons, achetons du chou blanc, des tomates, des poivrons, des cornichons, des oignons cebettes, du raisin, du melon jaune.......
Nous longeons le fleuve Selenga et faisons un picnic sur ses rives. Nous descendons le fleuve jusqu'à son delta. Sur la route, une voiture nous fait des signes, puis s'arrête devant nous. Ce sont des russes, tout contents de voir des français, ils nous racontent qu'ils ont un cousin à Marseille, nous offrent de leur alcool maison, sorte de schnaps, nous donnent un petit concombre, font des photos... Ils sont bien sympas!
Nous continuons la route  et arrivons ainsi sur les bords du lac Baïkal. Nous sommes dimanche, les familles y prennent le soleil et se baignent. Nous flânons un peu, Alain discute "pêche" avec l'un d'eux qui lui offre deux poissons et un pain, puis nous partons à la recherche d'un hôtel. Nous en trouvons un, les chambres ne sont pas encore toutes terminées. Le propriétaire colle les numéros sur les portes...c'est tout neuf, et très propre. Nous dinons au restaurant du rez de chaussée, d'une bonne soupe, et d'un plat de goulasch. C'est une bonne cuisine familiale. À table, nous discutons avec quatre jeunes australiens installés à une table voisine, ils se rendent en Mongolie à bord d'un rudimentaire camion de pompiers aménagé pour voyager.....ils laisseront le camion à Oulan Bator, et repartiront en avion. Décidément, beaucoup de jeunes gens voyagent...... et ont l'esprit d'aventure....

     

     

     

     

     


J 66 : Lundi 13 Août : Lac Baikal, environs d'IRKOUTSK

182 541 km au compteur
Le petit déjeuner est sympa, composé de crêpes servies avec du lait concentré sucré et vanillé. Nous démarrons à 9h, il fait beau, et 18°. Nous longeons le lac, mais ne voyons pas grand chose, car un rideau d'arbres et la voie de chemin de fer nous isolent de ses rives. À 11h, nous trouvons une petite marchande au bord de la route, qui vend des girolles et des fraises des bois. Nous nous laissons tenter, lui en achetons pas mal, et empruntons une petite route qui nous mène au bord du lac. Pourquoi ne pas en profiter pour y pique niquer, car nous avons du bon pain frais, et du poisson à cuire que l'on nous a offerts hier?
Nous trouvons un endroit propice au barbecue, car des pierres, des morceaux de bois coupé nous montrent que l'aire est réservée à cet effet. La joie au cœur, nous voilà installés. Alain sort une verrine de rillettes de canard, et nous cuisine les girolles à l'ail. Micky prépare le poisson pour le faire griller avec des herbes de Provence, René fait griller du pain, et Sylvie prépare les fraises des bois. Nous sommes heureux, et nous nous régalons. Mais à la fin du repas, il commence à tomber des gouttes, nous décidons d'aller boire notre café ailleurs. Nous nous arrêtons dans un petit,restaurant de routiers, et y rencontrons un français de Montpellier, qui voyage seul, se déplaçant en R4 !!!....il va ainsi jusqu'au Japon !!!
L'après midi, nous arrivons à IRKOUTSK , Alain nous invite à diner dans un grand centre commercial, puis nous cherchons l'adresse d'un camping que nous avions repéré. Cette adresse nous mène droit sur le parking d'un hôtel de luxe! La réceptionniste nous indique un complexe touristique en direction du Baikal. Nous nous y dirigeons, et en cours de route, le GPS de René nous indique un camping au bord du fleuve qui va s'y déverser. Nous  décidons d'y aller et atterrissons devant un lotissement de luxe, fermé par une barrière et gardé par un gardien...!!! René va voir ce cher homme, qui nous ouvre gracieusement la barrière, et nous autorise à faire un bivouac dans ce quartier chic, sur la rive de ce large bras du fleuve qui se jette dans le Baïkal. Nous passons entre de très très belles maisons, cossues, construites sous les arbres, et nous nous installons pile au moment où le soleil se couche sur l'eau, c'est magique......
Au bout d'un moment, nous avons la visite d'un autochtone qui vient se présenter comme étant le "directeur" du village. Échange de propos courtois en anglais, il nous propose même de cueillir demain matin des champignons dans le sous bois qui en est riche. Il n'est pas le seul à venir nous voir, des habitants du quartier font leur petite promenade du soir, et viennent nous saluer, et s'intéresser à  notre périple. Nous trouvons que nous sommes sous une bonne étoile...
Je m'endors, en pensant à mes amis Madeleine et Jacques de Voillecomte qui arrivent ce soir à IRKUTSK par le transsibérien pour un circuit autour du Baïkal. J'espère que nous pourrons nous rencontrer.

     

     

     

     



     

     

J 67 : Mardi 14 Août : LISTVYANKA

182  869 km au compteur
Nous espérions le lever du soleil sur le fleuve.....il tombe des gouttes. Nous prenons notre petit déjeuner, et partons vers le sud, en longeant le fleuve. Il se jette dans le lac dans une petite ville touristique, LISTVYANKA. Le temps étant gris, il n'y a pas beaucoup de touristes. Un couple de russes qui se promène le long des berges vient discuter, et nous échangeons comme nous pouvons, mélangeant français, russe, anglais, allemand, et le langage des mains! sur notre voyage. Tour au marché, pour touristes essentiellement, car beaucoup de souvenirs. Des pierres taillées, dites du Baïkal, et l'artisanat du bois. Nous achetons quelques fruits, une galette de pain, buvons un petit café, et retournons vers Irkutsk, car LISTVYANKA est en quelque sorte un cul de sac.
Nous nous arrêtons dans la banlieue d'IRKOUTSK pour manger au restaurant, et prenons la route qui nous mène vers l'est, en direction de l'île d'Olkhon.  Cela nous permet de traverser la ville d'IRKUTSK que nous trouvons charmante par rapport aux autres villes russes que nous avons traversées lors de notre voyage aller vers la Mongolie: verdure, maisons anciennes en bois avec des encadrements de toitures et de fenetres ciselés, larges avenues, immeubles coquets et propres, et pas tous ces tuyaux visibles ailleurs.
L' ile est à plus de 300km d'IRKOUTSK et ne figure pas au programme de notre voyage, mais nous avons décidé d'y aller, car nous savons qu'elle est très belle, on dit d'ailleurs que c'est la perle du Baïkal. Madeleine et Jacques doivent y arriver le 15 aout, nous allons leur faire la surprise et espérons les rencontrer. En prenant de l'essence, Alain voit un hôtel bâti derrière la station d'essence. Il a l'air correct de l'extérieur, il est 17h, nous allons voir. En fait, nous serons surpris agréablement par ses prestations, car il y a une piscine chauffée, jacuzzi, les chambres sont très propres, coquettes et confortables, et il y a un charmant restaurant où l'on nous sert du poisson, des légumes, et de la viande cuisinée comme nous la voulons. Super étape à VCTBB OPABLHCKNN!

     

     


J 68 : Mercredi 15 Août : île OLKHON

183 066 km au compteur
Nous partons à 9h15 , il fait beau, et 15°. Nous arrivons au bac et il n'y a pas de file d'attente. La traversée ne dure vraiment pas longtemps, si bien qu'à 11h, nous sommes déjà sur l'île. Nous empruntons la piste côtière, sommes arrêtés par un groupe de jeunes musiciens russes. Échange sympathique, ils nous jouent de la musique, et chantent pour nous. Comme ils campent, René leur offre une lampe de poche à remonter, ils sont très contents.
Nous ne savons pas quand Madeleine et Jaques vont arriver. Nous leur avons envoyé à chacun un SMS pour leur annoncer notre présence sur l'île. En attendant une réponse, nous guettons toutes les blondes, et tous les véhicules de touristes.
À midi, pique nique au bord du lac, puis continuation de la piste le long de la côte. Les paysages sont magnifiques, et par endroits nous rappellent un peu la Mongolie: de la piste, de la steppe, quelques chevaux, des collines, des pins, des dunettes. Les espaces sont bien moins immenses, et ce n'est plus ce même vert. Mais c'est quand même très très beau, et nous sommes très contents de découvrir cette île qui n'était pas à notre programme.
En fin d'après midi, nous nous arrêtons au milieu de l'ile au café français l'auberge de Nikita. C'est cosmopolite, il y a des français ... Nous décidons d'y dîner, et comme un panneau y indique la place des bretons, une fois n'est pas coutume, nous choisissons de faire un dîner "crêpes"! ...au poulet et champignons, au jambon et fromage, à la banane et au caramel....humm!...
Plus loin, une plage de sable clair, des dunettes sous les pins, et çà et là des campeurs. Nous trouvons une place  à côté de la plage, et nous nous y installons pour faire un bivouac. Nos "voisins" viennent nous voir, échanges sympathiques....et magnifique coucher de soleil sur le lac.
Mais nous allons nous coucher sans nouvelles de Madeleine et Jacques. Mais pourquoi n'allumez vous pas votre téléphone pour découvrir notre message?